C’est en 1893, que George Corriveau, quitta son petit village de Frenchville, aux Etats-Unis, pour s’installer à Caron-Brook, au N.-B., et de construire un moulin a farine. Celui-ci était actionné à l’aide d’une roue à l’eau.
En 1916, il transmet son entreprise à son fils, Alfred Corriveau. En 1949, soit 33 années plus tard, son moulin de farine à sarrasin, son moulin à scie, son moulin à laine et sa maison furent détruit par un incendie. Il reconstruit le tout et partit pour un petit séjour au Connecticut, au États-Unis, là où il rencontra sa nouvelle épouse. En 1952, celui-ci, décida de prendre un recule dans son entreprise et passa les règnes a son fils Luc Corriveau. Celui-ci cultivait prêt de 35 acres de farine de sarrasin à chaque années. Il appartenait quelques vaches, et porcs, ceux-ci servaient à l’élimination du son. Il vendait aussi une cinquantaines de porcelets, surtout vers le Témiscouata, au Québec. Son moulin à scie servait à transformer le bois pour en faire du bois de construction. En 1972, Luc commença la fabrication et la réparation de barils. Il en fabrique environ 1 500 chaques années. Ces barils sont acheminés aux producteurs de pomme de terre du Nouveau-Brunswick, du Québec et des États-Unis.
Mais en décembre 1983, Luc décéda d’une manière subite. Alors, Guille Corriveau, fils aîné d’une famille de 6 enfants, qui était déjà présent au sien de l’entreprise, prit la relève de son père. Il cultivait à cette époque, prêt de 80 acres de sarrasin. Il vend sa farine à ploye sans additifs, mais depuis 1985, il vend aussi, pour faciliter la nouvelle génération, un mélange à ployes ‘déjà-prêt’, dont il suffit d’ajouter que de l’eau. Pour pouvoir répondre à la demande grandissante de sa clientèle, Guille cultive alors prêt de 125 acres de sarrasin et plus de 300 acres de céréales par année. Il garde encore quelques vaches et il a plus d’une centaine de porcs. Il continu aussi la fabrication et la réparation de barils. Il vit encore à cette époque à Caron-Brook avec son épouse, Sandra et ses 4 garçons, Yves, Jamie, Joey et Willie. Ses garçons, quittent chacun leur tour pour faire leurs études. Cependant sont 2e fils, Jamie Corriveau, démontre un intérêt envers l’agriculture et devient bras droit de son père.
Le 1er juin 2012, Guille transfert donc son entreprise à son fils Jamie. Celle-ci devient une entreprise Incorporée. Avec son père toujours aussi travaillant, Jamie cultive plus de 175 acres de sarrasin. Il désire étendre son marché encore plus grand au Nouveau-Brunswick et au Québec. Avec l’aire technologique d’aujourd’hui, Jamie aura une fenêtre grande ouverte sur le monde avec son site internet. L’entreprise se refait aussi une beauté avec ses nouveaux sacs de farine à ployes `déjà-prêt’ qui sortiront en octobre 2012.
Les Industries Corriveau ont toujours leur moulin à farine. Il garde aussi plus de 50 vaches pour faire l`élevage de veaux. L’entreprise prévoit faire l’utilisation de ruche d’abeilles pour faire la pollinisation des plants de sarrasin pour ainsi augmenter la production.
Un autre marché que je suis entrain de developpé avec les mico brasseries est de malté du buckwheat La biere est traditionnellement et principalement fabriqué a partir d’orge mais toutes les céréales ont déjà été utilisés dans la fabrication de la biere. .Mon but est de pouvoir en faire une biere brayonne.
La ploye de sarrasin fait partie intégrante de l’héritage Madawaskayen. La ploye avait autrefois la place d’honneur sur la table des familles nombreuses. La célèbre ploye du Madawaska est bien plus qu’une crêpe – elle symbolise un aspect savoureux de la culture brayonne. Mes ancêtres ont travaillé fort pour garder cette richesse parmi nos générations. C’est avec honneur et fierté que je continu de faire ce que les 4 dernières générations ont construit. C’est en regardant mon grand-père Luc et mon père Guille que j’ai pu développer une passion pour nos richesses naturelles. Et déjà, c’est avec un intérêt particulier que je transmets mon savoir faire à mes enfants…